15 Avril 2019
¿Hola, qué tal my friends? On a enfin une connexion internet correcte, je vais pouvoir vous raconter notre séjour à Porto Rico, une escale que le Capitaine et moi-même avons bien aimée. C’est une île américaine, où l’on parle espagnol et dont les habitants, bien que citoyens américains, ne votent pas aux élections américaines, car ils ne vivent pas sur le continent (vous me suivez ?). Bref une "colonie" américaine comme nous l’a dit, avec son bel accent espagnol, la jeune douanière qui nous a délivré un permis de naviguer. A demi-mot, elle nous a fait comprendre qu’elle n’appréciait pas beaucoup le nouveau président, dont le portrait était affiché au-dessus de sa tête.
Quoi qu’il en soit, l’escale valait la peine. On s’est arrêté d’abord dans deux petites îles, Culebra pour les formalités, Culebrita, pour sa jolie plage déserte et son vieux phare abandonné.
Ensuite on est allé à la découverte de quelques villes : Fajardo, petite bourgade un peu endormie, San Juan, la capitale et Ponce, la deuxième ville de l’île, qui a dû être très belle et nous a paru assez dynamique d’un point de vue culturel.
Heureusement qu’on avait ressorti nos vélos, parce qu’on a parcouru des kilomètres dans les rues de Ponce.
Et bien sûr, on est allé randonner dans le parc El Juncque, la fierté nationale. On est monté jusqu’au pic, mais après les forêts de la Dominique, le parc d’El Juncque nous a semblé un peu trop balisé (à l’américaine), même si les paysages nous ont plu.
Une glacière pour les bières fraîches et un haut-parleur pour la musique à fond, et c’est parti pour une journée sur la plage.
Le clou de notre séjour, c’était la découverte de San Juan, la capitale, dont la vieille ville coloniale a été bien restaurée. Pendant mes quarts de nuit, j’ai monté une vidéo pour vous donner un aperçu… Mais pour l'instant elle ne passe pas !
Actuellement, nous sommes à la Jamaïque. En quittant Porto Rico, on pensait filer directement à Cuba, mais c’est impossible ! Les douaniers portoricains ne peuvent pas délivrer une attestation de sortie du territoire américain pour Cuba. Ils nous ont dit qu’on devait impérativement faire une escale quelque part. Alors on a choisi la Jamaïque, histoire d’écouter un peu de reggae.