15 Mai 2020
Bonjour à tous ! Pour terminer cette semaine (et ce cycle) en beauté, Bertrand nous propose un petit tour à... Thionville. Mais avant d'aller revisiter la ville avec Bertrand, je vous livre un message écrit par Pierre, confiné à Avignon, pour Florence, confinée à Lille, suite à sa présentation d'hier.
Pierre :
"Merci, Florence de Lille, Florence inconnue, une phrase de votre texte d’hier, m’a donné un coup au coeur. Je cite : " … Thionville dont je ne connais qu’un bout d’autoroute qui longe de très près une église … "
Ce bout d’autoroute, ces quelques mètres ont pris très exactement la place de la maison où j’ai vécu toute mon enfance et mon adolescence. La maison juste en face de l’église. De l’église de Beauregard, qui se trouve être est un des rares monument néo-gothique réussis. Elle a été construite à la fin du 19e siècle (au temps des Allemands), mais elle n’a rien de la lourdeur germanique de la gare néo-romane de Metz, si prisée aujourd’hui. Bien au contraire, elle est comme une réduction de la Cathédrale de Metz, si ouverte à la lumière qu’on l’appelle "la lanterne de Dieu". Mon église à moi, on l’appelle parfois la "cathédrale de la Fensch". Elle est le monument de mon enfance, j’y ai chanté à la chorale, enfant de choeur, j’y ai accompagné les pauvres morts à l’hôpital, qui souvent n’avaient pour cortège que le prêtre et moi.
Quand j’ai revu l’endroit, vu que l’autoroute coupe l’église à quelques mètres de distance et à mi hauteur, j’ai ressenti physiquement ce que signifie le mot "laideur" et je ne suis pas fier de l’époque où l’on a osé faire cela.
Voilà, chère Florence, ce que votre "bout d’autoroute" a suscité. Merci encore. Portez-vous bien."
Pierre.
Merci Pierre, merci Florence. Le but de ce blog était de créer du lien pendant le confinement. Vos échanges sont la preuve que l'objectif est atteint.
Et maintenant, comme promis, nous allons re-visiter Thionville avec...
Bertrand :
"Quelques mots sur les remarques et commentaires sur Thionville. On a quelques fois loué mon enthousiasme pour ma ville bien-aimée. Il m'a été le plus souvent reproché une forme d'enjolivement (sic) voir de poétisation (re-sic) de la réalité.
Pour couper court à ces accusations je me résous, de bonne grâce, à vous dévoiler Thionville dans toute sa banalité...
PS : pour ceux qui se posent encore la question : je n'ai rien à voir, comme elle le reconnait elle même, avec la foldingue qui collectionne des billets de train Paris-Thionville.
Merci Bertrand ! Grâce à toi, nous savons où aller passer nos vacances cet été.
Avant de nous quitter, je vous livre la réponse de dernière devinette. Cet objet n'est pas, comme le propose Jacques "un moule pour fabriquer des chaussures à talon".
C'est un modèle d'exposition de pâle d'hélice de bateau, en bois. Il servait à choisir le type d'hélice que l'on voulait pour son bateau, quand on commandait un bateau. Il fait partie de la collection d'objets de marine de Gilles, au même titre que ce joli bateau en bouteille.
Cette fois je vous dis au revoir. Un grand merci à toutes et tous d'avoir joué le jeu pendant presque deux mois. On se retrouvera peut-être bientôt si Kornog se met à l'eau. D'ici là prenez bien soin de vous. Pour terminer, je laisse la parole à Bertrand, que je remercie sincèrement de nous avoir bien faire rire pendant ce confinement, et qui mérite d'avoir le dernier mot.
Bertrand :
" Pour Romy Schneider que j'adore,
Pour Claude Sautet que je vénère,
Pour Philippe Sarde que j'admire,
Bien sûr.
Mais si j'ai choisi le thème du film "Les choses de la vie ", c'est pour rendre hommage à notre directrice de blog préférée avec : "La chanson d'Hélène ".
Ici dans une version instrumentale proposée par le formidable Vincent Peirani."
Vincent Peirani - La chanson d'Hélène
La chanson d'hélène, musique de philippe sarde, extraite du film de claude Sautet , les choses de la vie avec romy schneider et michel piccoli