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Korblog, le blog de Kornog 2

Après la Route du Rhum, Kornog II rentre en Bretagne

La Havane 1 : Les cigares du Sieur Deron

La Havane 1 : Les cigares du Sieur Deron

Salut les fumeurs ! Vous arrivez à suivre le rythme ? Moi j’ai du mal. Trop de découvertes, trop de choses à raconter. Je n’arrive pas à me poser pour vous écrire et le montage des vidéos me prend beaucoup de temps. On est aux Bahamas depuis plusieurs jours et je ne vous ai pas encore parlé de La Havane.

La capitale cubaine est une ville surprenante. J’ai beaucoup aimé m’y promener. Gilles un peu moins, mais globalement il n’apprécie pas beaucoup les grandes villes, alors que je peux les arpenter pendant des jours, le nez en l’air, en m’extasiant sur tout ce que je vois. Et je supporte mieux la canicule que lui.

Le moins qu'on puisse dire c'est qu'on est attendu.

Le moins qu'on puisse dire c'est qu'on est attendu.

Même sur les belles avenues, comme le Prado, il y a des maisons qui tombent en ruine.

Même sur les belles avenues, comme le Prado, il y a des maisons qui tombent en ruine.

La Havane est une ville chaotique et bouillonnante d’énergie, où la circulation n’est pas encore très dense, ce qui rend la balade très agréable, qu’on circule à pied, en pousse-pousse, en calèche, en taxi coco (des scooters à trois place) ou en taxi classique, c’est-à-dire en vieille américaine rose bonbon ou bleu turquoise. En revanche, même si peu de voitures circulent, c’est relativement bruyant et pollué, mais pas sale. Et la chaleur est difficilement supportable à cette saison.

Pas beaucoup de voitures dans les rues du centre, mais de nombreux marchands ambulants.

Pas beaucoup de voitures dans les rues du centre, mais de nombreux marchands ambulants.

Nous avons laissé Kornog avec son copain Pogeen à la marina Hemingway et passé trois nuit dans une casa particular à 25 CUC la nuit. Les casa particular sont des chambres chez l’habitant qui peuvent s’apparenter à nos chambres d’hôtes. Elles sont signalées par une petite plaque sur la façade et fleurissent à chaque coin de rue depuis que les Cubains ont le droit de louer leur logement. On est donc certain de trouver une chambre, même sans avoir réservé à l’avance.

Tôt le matin, au coin de notre rue. Départ pour l’école.

Tôt le matin, au coin de notre rue. Départ pour l’école.

Un peu plus tard, au coin de notre rue, une fois les boutiques ouvertes.

Un peu plus tard, au coin de notre rue, une fois les boutiques ouvertes.

Notre casa particular n’était pas située dans la vieille ville touristique, mais dans le centre-ville, le quartier populaire de la Havane, où la population vit tant bien que mal, dans des immeubles du XIXe siècle, aux escaliers raides, aux plafonds très hauts, à moitié en ruines, régulièrement privés d’électricité (nous en avons fait l’expérience) et dans certains cas sans eau courante. Nous avons vu des camions livreurs d’eau approvisionner certaines habitations. Notre chambre était quasiment aveugle mais très propre, avec l’air climatisé entre deux coupures de courant et une douche chaude. 

Bel effort de la propriétaire pour rendre notre chambre cosy…

Bel effort de la propriétaire pour rendre notre chambre cosy…

… et le petit déjeuner appétissant.

… et le petit déjeuner appétissant.

A la Havane, comme dans les autres villes cubaines, on a l’impression de faire un énorme bond en arrière. Les gamins qui jouent dans les rues, les marchands ambulants qui poussent leur charrette en criant pour proposer du pain, des fruits ou une réparation quelconque, le linge qui sèche aux fenêtres, les gens assis sur leur pas-de-porte qui vous regardent passer et vous saluent gentiment… Tout cela m’a rappelé mon enfance en Italie. C’est sans doute pour cela que j’ai tellement aimé cette ville. Mais il ne faut pas croire qu'on se l'est coulée douce. A la Havane on avait une mission importante à accomplir, que vous découvrirez dans la vidéo.

A bientôt !

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B
J'ai un souvenir d'Hélène lorsqu'elle était à l'école de journalisme de Lille , c'était au siècle dernier! Je l'avais accompagnée sur le bord de l'A25 dans les sens Lille Dunkerque . elle m'avait emmené chez Arthur Vanabelle , vous connaissez sans doute pour les régionaux " La ferme aux avions " Arthur n'a jamais vu un avion de près car il n'avait jamais quitté sa ferme . Son histoire a commencé lorsqu'il a voulu faire une girouette originale . Il a créé un hélicoptère avec des bidons et des boites de conserve qui traînaient .<br /> A partir de ce jour , ses voisins se sont mis à venir déposer tous leurs encombrants devant chez Arthur . Et notre homme pour ne pas froisser son entourage s'est mis à construire des avions , des tanks , des canons ,etc ... Pourquoi je vous raconte tout ça ? Avant de rencontrer Gilles , Hélène n'avait jamais navigué
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B
Cela m'ennuie de critiquer cette dernière vidéo mais je la trouve vraiment sans intérêt . Cela m'ennuie d'autant plus que je l'ai partagée avec des gens que je considérais comme des amis , qui à ma surprise i'ont vraiment appréciée . Faut-il vous rappeler Hélène que pour faire un bon reportage , il faut une bonne idée. Je l'ai envoyé à Monica Lewinsky pour avoir son avis , j'attends son retour avec impatience
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J
Ce à quoi tu as réellement échappé, mon cher Bernard, c'est au montage qu'Hélène m'avait demandé de faire à partir de ta photo et que je n'ai pas su réaliser...
H
Je vois au moins un fumeur de cigare qui est moins sexy que Demi Moore.
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T
Bravo....la vidéo est formidable.....<br /> Et merci, c’était un réveil au temps de «  las antillas, del merengue y del Carribe « ....<br /> Siguen asi y que les vaya todo bien....<br /> Bises des Breizh.
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