21 Juin 2019
Et voilà, c’est déjà fini. On doit repartir, notre "visa" expire. Nous avons reçu un mail du service des US Customs et Border Protection nous rappelant - au cas où nous l’aurions oublié - que le 22 juin, à 23h59, nous devions avoir quitté le sol américain. Comme nous avons décidé de ne pas aller au Canada, nous n’avons pas d’autre choix que de retraverser l’Atlantique en direction de l’Europe.
Notre court séjour aux Etats-Unis nous a donné envie de revenir pour longer la côte plus lentement, jusqu’au Maine, qui paraît-il est magnifique, et profiter encore de l’accueil chaleureux des Américains.
Ce n’est pas notre voilier sur cette photo, mais ça aurait pu. C’est génial de pouvoir jeter l’ancre au pied de la Statue de la Liberté.
On vient de passer une petite semaine à New York. C’est beaucoup trop peu pour une ville aussi grande et aussi riche, mais on en a bien profité. On a arpenté les rues de Manhattan à pied, pour admirer les façades, on est allé voir le mémorial du 11 septembre à Ground Zero, on a salué de près la Statue de la Liberté et on a visité quelques musées. Ce qu’il y a de génial à New York c’est qu’il y en a vraiment pour tous les goûts.
A la place des deux tours détruites lors des attentats du 11 septembre, deux immenses fontaines en creux, entourées des noms des victimes.
Il pleut tellement depuis quelques jours, qu'on est même entré dans la Trump Tower, pour se mettre à l'abri et voir à quoi ça ressemble. Franchement, ça ne casse pas trois pattes à un canard.
En parlant de canards, il y en a plein la marina où nous sommes amarrés, à deux pas du musée d’Histoire Naturelle. Des canards, mais aussi des pigeons, abondamment nourris par les New-yorkais, qui se promènent sur les rives de l’Hudson. Les pontons sont couverts de déjections. Et forcément, ça attire les rats. Un soir en rentrant j’en ai croisé deux bien gras, à quelques mètres du bateau. Ils avaient l’air beaucoup moins dégoûtés que moi. On ne peut pas dire que ce soit le grand luxe ici, mais c’est bien placé.
On a profité de cette dernière escale pour terminer les préparatifs de notre traversée. On a fait les vérifications techniques nécessaires, le plein d’eau et de fuel pour tenir un mois au cas où on aurait une avarie en mer et le ravitaillement en produits frais. Et, bien sûr, on a consciencieusement scruté les bulletins météo pour choisir la bonne fenêtre pour partir. Vendredi à l’aube (midi en France) on largue les amarres. On vous donne rendez-vous dans deux - ou trois - semaines. On espère débarquer aux Açores, sauf si les vents nous poussent directement vers la Bretagne. D’ici là, Kenavo les terriens !