11 Novembre 2022
Tout va bien à bord de Kornog 2. Message reçu ce matin : « Nuit parfaite. Sept heures fractionnées ! Le soleil revient, je vais éponger et faire sécher l'intérieur du rafiot. »
Depuis le départ Gilles navigue au près (le vent dans le nez) avec une mer bien formée (traduction : avec des vagues dans la figure). Par prudence et comme la majorité des autres concurrents, il continuer à filer vers le sud pour éviter les deux fronts qui arrivent l’un après l’autre par l'ouest. Il se demande même pourquoi certains navigateurs ont fait le choix d’aller se mettre dans la tempête.
Sur la carte ci-dessous on voit qu'il a fait un petit virement de bord ce matin. "C'était pour me remettre sur la route. Mais ce n'était peut-être pas nécessaire. J'ai perdu deux heures. Tant pis."
Kornog II devrait rester au près jusqu’au milieu du Portugal et récupérer ensuite des vents portants. Pour l’instant, la principale préoccupation du skipper est de connaître le classement des autres catégories. C’est plutôt bon signe.
Pour ceux qui m'ont posé la question, Quentin est un jeune navigateur que nous avons rencontré à la Dominique, pendant notre tour de l'Atlantique à la voile. Il faisait presque le même tour que nous, avec sa femme Yannick, sur un First Class 10 (un bateau encore plus inconfortable que le nôtre, dans lequel ni lui, ni sa femme ne tiennent debout). Nous avons sympathisé et fait plusieurs escales ensemble.