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Korblog, le blog de Kornog 2

Après la Route du Rhum, Kornog II rentre en Bretagne

L’électronique, c’est fantastique

L’électronique, c’est fantastique

Dans la liste des équipements de sécurité, vérifiés lors du contrôle du 25 octobre, j’ai oublié les cartes maritimes. Elles sont obligatoires à bord du bateau et doivent couvrir l’ensemble du parcours. Mais a priori, elles ne devraient pas servir, sauf si l’électronique tombe en panne.

L’électronique, c’est fantastique

L’électronique, sur le bateau, c'est très pratique :

  • Une girouette installée en haut du mât calcule la vitesse et la direction du vent.
  • Un speedo fixé sous la coque, calcule la vitesse du bateau sur l’eau.
  • Un gyrocompas accroché à l’arrière calcule la manière dont le bateau est posé sur l’eau (s’il penche à gauche ou à droite par exemple).
  • Toutes ces informations sont envoyées au pilote automatique qui guide le bateau.
  • De son côté, le GPS envoie à l’ordinateur de bord la position du voilier, sa vitesse sur le fond, sa direction, etc.
  • Sur l’ordinateur de bord il y a aussi un logiciel (Adrena), qui fournit des prévisions sur l'évolution de la météo, la direction et la force du vent et des courants, la hauteur des vagues, etc.
  • Avec toutes ces informations le skipper choisit quelle route prendre.

 

Tous ces "champignons" à l'arrière du bateau sont des instruments électroniques.

Tous ces "champignons" à l'arrière du bateau sont des instruments électroniques.

Pour éviter les collisions avec les cargos ou les bateaux de pêche, un système appelé AIS (Automatic identification system) permet de voir les autres bateaux sur son écran et d’émettre un signal pour être vu. La VHF permet de "discuter" par radio avec les bateaux qui naviguent aux alentours (à moins de 20 kilomètres) et les téléphones satellitaires permettent d’appeler la terre, mais c’est très cher.

Enfin, toutes ces informations reçues grâce à l’électronique permettent de suivre les concurrents pendant la course. "Suivre" est une manière de parler bien sûr, l’idée c’est plutôt de les devancer.

Et les plombs ?

L’électronique, c’est fantastique

Alors, à quoi servent les plombs sur le canot de sécurité, l’ancre et les jerricans d’eau et de gasoil de secours ? Tous ces objets sont des éléments de sécurité qui doivent rester à portée de main en cas de besoin. Mais pour aller plus vite, les skippers "matossent". Matosser signifie équilibrer la charge d’un bateau pour éviter qu’il penche d’un côté et se retourne. Quand on fait une course, matosser permet de rééquilibrer le bateau car, moins il penche, plus il est rapide. Les navigateurs ont donc tendance à déplacer tout ce qui est lourd pour le mettre d’un côté ou de l’autre, en fonction du vent.

Mais si on déplace les éléments de sécurité, on se met en danger. Ils sont donc installés à une place bien précise et il est interdit de les déplacer pendant la course. Voilà pourquoi on les plombe, avec de tout petits plombs qui ne pèsent pas lourd.

Demain je vous emmène faire un tour sur les pontons.

Demain je vous emmène faire un tour sur les pontons.

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J
Bonjour, toujours intéressants ces blogs. Super visite hier à St Malo et contents de voir Gilles en forme. Bon vent !!!
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