10 Décembre 2018
Salut les randonneurs ! On vous avait promis quelques images du Cap Vert, les voici. Vous pourrez les savourer pendant qu’on baille aux poissons volants quelque part entre le 10e et le 20e parallèle.
Je regrette vraiment que mon appareil photo soit cassé car les paysages du Cap Vert sont magnifiques. Chacune des dix îles a sa personnalité et parmi les quatre sur lesquelles nous nous sommes arrêtés, Santo Antao était sans conteste la plus époustouflante. Mais il paraît que Fogo et Brava, au sud, valent également le voyage.
Tant qu'elles ne sont pas peintes, les maisons sont considérées "non terminées" même si elles sont habitées et le propriétaire ne paye pas de taxe foncière.
En premier lieu, nous avons découvert les maisons colorées et le désert de l’île de Boa Vista. Nous y avons fait halte en arrivant du Sénégal, en espérant pouvoir y accomplir les formalités d’entrée dans le pays. Mais après avoir visité tous les postes de police de Sal Rei, la capitale, on a dû replier notre annexe et naviguer une journée au près serré pour aller régulariser notre situation à Sal, une île plate et désertique.
De l’île de Sal, très appréciée des touristes pour ses plages interminables, ses hôtels et ses spots de kite-surf et de planche à voile, nous retiendrons surtout l’ambiance fantomatique des anciennes salines. Aujourd’hui on peut s’y baigner, ce que j’ai fait. Impossible de nager car on est porté par le sel et on reste en surface, comme dans la mer morte. Mais, gare aux gouttes dans les yeux ! Ça pique. On a aussi apprécié l’ambiance calme et paisible de la capitale, Espargos, ainsi nommée car autrefois des asperges sauvages poussaient dans les champs aux alentours... comme à Boulbon.
Après deux jours à Sal et une grosse nuit de navigation, on a débarqué sur l’île de Sao Vincente, dans la marina de Mindelo. Je vous en ai déjà parlé. Et là, sincèrement, on avait besoin de reprendre notre souffle. C’est ce que nous avons fait en papotant sur les pontons avec les autres navigateurs (ha ha ha).
C'est ici que nous avons retrouvé la famille "9onaboat". Si vous cherchez bien, les sept enfants et Olivia, la maman, sont sur le pont. Vincent, le père est à la barre.
Mine de rien, naviguer, visiter, astiquer le bateau puis repartir, re-naviguer, re-visiter et re-astiquer pour pouvoir re-re-naviguer, re-re-visiter et à nouveau astiquer avant de re-re-re-partir, ça fatigue les préretraités que nous sommes (surtout Gilles hé hé). On a bien dormi et bien mangé à Mindelo. On viendra visiter le reste de l’île une autre fois.
On a quand même fait un saut en ferry jusqu’à l’île de Santo Antao pour se dégourdir les jambes avant notre huis clos et on a bien fait. L’île est superbe, avec des paysages très contrastés, des falaises à pic, des vallées profondes, des montagnes escarpées… En quelques minutes, on passe des reliefs les plus désertiques aux terres les plus fertiles. Lenyn, guide de haute montagne et touristique (qu’on vous recommande) nous a fait découvrir des coins reculés aux ambiances magiques. Si vous aimez la nature et la randonnée, allez à Santo Antao ! Nous y avons fait le plein de chlorophylle avant d’attaquer notre cure d’iode et ça nous a fait un bien fou.
On espère que vous allez bien, et qu'on va bien aussi. Quand on a écrit ce texte, on n'était pas encore partis. C'est ça la magie d'internet. On peut programmer les articles et les photos à l'avance. Alors, à bientôt...