19 Septembre 2018
Salut les super héros. Alors ? Tout le monde est allé donner son sang après le 11 septembre ? Je plaisante. Chacun-e fait comme il-elle veut.
Nous, on avance mollement le long des côtes espagnoles en direction du Cabo Finesterre, le point le plus à l’ouest du continent européen, réputé pour la traîtrise de ses vents (en réalité le point le plus à l'ouest c'est Cabo da Roca au Portugal). Comme on n’a pas l’intention de le passer de nuit, on fait des sauts de puce et on admire les éoliennes. Le littoral en est couvert, même dans des endroits aussi sauvages que la Pointe du Raz.
Première étape, La Corogne, une grande ville industrielle, reconnaissable à son énorme tour moderne à l’entrée du port. On aime, ou on n’aime pas, mais au moins, on sait où on est !
La Corogne abrite la Tour d'Hercule, le plus vieux phare du monde. Mais quand on arrive par le nord, on voit plutôt cette tour moderne !
Autre spécificité de La Corogne, son immense esplanade bordée d’immeubles avec des loggias fermées, peintes en blanc.
Les loggias fermées, j’imagine que c’est pour s’isoler du soleil, qui cogne dur ici, mais aussi du bruit, car ça papote activement dans les rues et aux terrasses des cafés, avec un niveau sonore impressionnant. Et en parlant des cafés, on a tout de suite repéré celui-ci. Cherchez l’erreur !
Après deux nuits à La Corogne, on a jeté l'ancre à Laxe, une minuscule station balnéaire avec une grande plage de sable fin et pas mal de houle. Pas du tout la même ambiance que La Corogne !
Et ce soir, on est dans la baie de Muxia, qui abrite une belle église du XVIIe siècle, construite face à la mer, sur le granit. A l'intérieur il y a de nombreuses maquettes de bateau comme ex-voto. On se croirait en Bretagne !
Pour l’instant tout va bien. Peu à peu, l’équipage trouve son rythme et ses marques. Pour moi, c’est un peu frustrant d’être à la fois à la manœuvre et à la "caméra". Chaque fois que je vois quelque chose de beau ou d’intéressant, j'ai envie de filmer ou de photographier, mais il y a toujours une drisse à choquer ou une voile à border. Pour le capitaine, c’est un peu agaçant de voir son second tripoter son téléphone en permanence, au risque de le faire tomber à l’eau. Mais comme chacun sait, Gilles ne perd jamais son calme !