13 Septembre 2018
Mardi 11 septembre, j’ai passé la journée à la polyclinique de Saint-Jean-de-Luz, avec ma mère. A 89 ans, son organisme ne produit plus de globules rouges. Elle avait donc besoin d’une transfusion pour se remettre sur pied. Comme c’était sa première fois, elle s’inquiétait et je suis restée auprès d’elle.
Pendant que le goutte à goutte coulait, j’ai eu tout le loisir d'apprécier la bienveillance du personnel et de méditer sur la chance que nous avons de vivre dans un pays, où l’on peut se faire transfuser, gratuitement, et en toute sécurité, parce qu’il y a des gens comme vous et moi qui donnent leur sang.
Alors j’ai eu envie de l’écrire, parce que je regrette d’avoir renoncé au don du sang, il y a bien longtemps, après m’être fait charcuter par une infirmière qui ne trouvait pas mes veines. Je pense que je vais refaire une tentative, et vous propose d’en faire autant. Comme ça, on sera tous des super héros qui sauvent des vies !
En six heures, ma mère a sifflé deux poches de rouge, soit presque l’équivalent d’une bouteille d’Irouléguy. Grâce à des dons anonymes, elle pourra continuer à se promener sur le Boulevard de la Mer. Et moi, je suis fière de pouvoir enfin dire que, dans la famille, on a du sang basque !