7 Septembre 2018
Même si nous avons renoncé au grille-pain, au sèche-cheveux et au fer à repasser, nous consommons pas mal d’électricité sur le bateau, pour les outils de navigation (pilote automatique, GPS, radar...), le mini frigo et un peu de lumière la nuit.
Comme nous ne sommes pas directement raccordés au 220 volts (devinez pourquoi), nous devons produire notre électricité nous-mêmes. Nous avons donc opté pour un "hydrogénérateur", une petite hélice en plastique, plongée dans l’eau à l’arrière du bateau, qui produit de l’énergie en tournant. Plus le bateau avance vite, plus l’hélice et le capitaine s’excitent et plus l’hydogénérateur devient bruyant. Au-delà de dix nœuds, on a la désagréable impression d’être rattrapés par une mobylette !
Lundi après-midi, alors qu’on faisait la course avec les dauphins au large de La Rochelle, la mobylette s’est arrêtée net ! Toutes les pales de l’hélice ont cassé d’un seul coup. Plus un bruit (youpi !) et plus de chargeur pour nos téléphones (pas glop...).
Comme nous avions prévu une escale assez longue à Hendaye, nous avons pu commander une nouvelle hélice, avec des pales plus solides et réglables. Dès qu’on repartira, on pourra encore mieux faire la course et boire du Perrier frais. C'est fou !